Identité nationale, Immigration, être français, burqa, débat démocratique, minarets, Sarkozy, Pétain
Voici quelques mots clés négligemment alignés les uns derrière les autres. Qu’est ce qui les relie ? La peur. La peur de quoi ? La peur de ce qui vient. Qu’est ce qui vient ? Ce que politiciens et presse associés ont décidé qui viendrait. Pourquoi ? Parce que ça fait peur. Pourquoi ça fait peur ? Parce que c’est comme ça. Pourquoi font-ils ça ? Pour conserver un semblant de cohésion matérielle et sociale. Pourquoi ça ? Parce qu’ils ont peur. Pourquoi ont-ils peur ? Parce qu’ils craignent pour leurs acquis sociaux. Un politicien a des acquis sociaux ? Bien entendu, dès l’entrée à l’ENA. Mais alors tout le monde a peur ? Oui. Pourquoi ça ? Parce que sans peur l’homme devient fou. Pourquoi ça ? Parce que la peur rend vigilant. Et alors ? Alors ça arrange tout le monde : politiciens, institutionnels et dirigeants de toutes sortes. Pourquoi cibler ceux qu’on appelle les étrangers ? Parce que ça marche, parce qu’ils viennent d’ailleurs, parce qu’ils représentent l’inconnu, ce qui fait peur en somme. Ça marche vraiment ? Demandez à Pétain. Pourquoi Pétain ? Parce que c’est la seule référence qui me vient. Tu as peur ? Non. Pourquoi ça ? Parce que je m’en fous. Pourquoi tu t’en fous ? Comme le dit un proverbe Sénégalais : Quand le lion aura son propre historien, l'histoire ne sera plus écrite par le chasseur. Huig de Groot