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7 juin 2009

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Hier au soir je me suis endormi devant la TV

Pourtant ma femme en grande prêtresse environnementale m’avait demandé de l’accompagner dans un voyage télévisuel dans un monde pollué.

Le film garni d’images de grande qualité était commenté par une voix soporifique.

Le résultat : 5 minutes d’attention, un sommeil lourd et bruyant et un coup de coude à la fin pour lire des phrases chocs.

Je crois que ce film est à diffuser au grand public bien sûr mais surtout dans les écoles où les décideurs de demain grandissent.

A nous parents il est important de nous diffuser ou commenter d’autres messages.

Des messages moins généraux, moins lointains de nos habitudes quotidiennes.

En somme plus proches de nous et de nos déviances consommatrices.

Le français moyen n’a que faire des problèmes de sécheresse subis par les Indiens. Il se passionnent qu’épisodiquement pour le commerce équitable – à la mode – ou encore pour le déplacement trop rapide de la banquise.

Par contre le corriger dans sa consommation d’électricité, d’eau, de carburant, afin qu’il paye moins chaque mois, serait plus motivant et captivant.

Ce que je veux dire c’est que pour sensibiliser les adultes occidentaux d’aujourd’hui il faut les toucher là où cela leur fait mal : la facture.

Il faut arrêter de toucher la conscience – On s’en fout. Donnons nous des solutions qui font économiser et nous serons plus écologiques.

Le message d'hier, lui, s'adresse à nos enfants qui sont au début de leur vie de consommateur.

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Commentaires
E
La même chose pour moi patron !<br /> Je me suis endormi au dessus du désert Tchadien, et me suis réveillé au dans un élevage intensif de bovins.<br /> Je n’ai pas aimé cette leçon de morale cuisinée à la sauce démago, servie par ce fils à papa qui pollue avec son hélicoptère, et si vous me dîtes qu’il paie une taxe carbone à des associations, je vous dirais qu’il fait la même chose, que l’industrie américaine qui rachète des quotas de droit à polluer à des pays qui n’ont pas d’industrie. Je coupe l’eau quand je me lave les dents, j’ai des ampoules basse consommation, je trie, je prends les transports en commun, alors les leçons de morale….je vous invite à lire « état d’urgence » un roman du regretté Michael Crichton, avec 30 pages d’annexes sur de véritables études scientifiques, à méditer.<br /> Je vous laisse je vais voir si la planète fond !<br /> <br /> El Loco de los Techos<br /> <br /> Et si le Professeur Allègre avait raison ?<br /> Que dit-il ? Que la somme des activités humaines n’a aucune incidence sur le réchauffement climatique. Alors pourquoi nous dit-on que depuis la révolution industrielle le délitement « normal » de la planète s’est accentué ?<br /> Industrie, transport (donc consumérisme et productivisme) sont les causes principales du réchauffement climatique. Ampoules basses consommation (qui parait-il émettraient des radiations nocives), tri sélectif, ne sont que des gouttes d’eau. La multitude des « éco-gestes » individuels ne viennent que perturber le réchauffement à la surface. Mais le fond du problème c’est notre système productiviste qui pousse à la surconsommation qui doit être remis en cause, lui seul pollue la planète.<br /> Ce n’est pas une leçon à donner, c’est une photographie de ce qui va arriver dans pas longtemps. <br /> Mais ce n’est pas grave, sans doute que nous même ne connaitrons pas la fin, que nos enfants se démerdent après tout. Continuons de faire nos courses dans les surfaces dédiées, continuons de changer de voiture tous les deux ans, continuons de faire des routes qui s’empilent, de toute façon on ne sait plus vivre sans. <br /> Alors Allègre, des fois, ferme là au lieu de dire des conneries. Viens aussi faire profiter de tes lumières notre Big Président, ça nous fera de belles images au zapping. <br /> Personnellement, je ne vois qu’un mouvement qui pourrait modifier le visage de notre production économique mondialisée : un gigantesque mouvement social en Chine qui remettrait en cause le traitement social des ouvriers de l’industrie exportatrice. On produirait ailleurs me direz vous ! Soit, mais seule la Chine peut proposer autant de variables de production sensibles sur l’économie mondialisée. L’Inde ou le Brésil peut être, mais les comportements sociaux indiens et surtout brésiliens sont moins malléables que leurs homologues chinois. <br /> <br /> Huig de Groot
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